domingo, 2 de octubre de 2011

DECEPTION/DECEPCIÓN (2)

Deux mois avaient à peine passé quand j'ai failli m'étrangler en buvant mon café en même temps que je lisais mon journal. La "bonne" nouvelle annonçait que les conseillers avaient décidé à l'unanimité de prendre un crédit de € 900 000 pour financer les fêtes jusqu'à la fin de l'année, le budget 2011, de € 2 600 000,  pour cet usage étant déjà épuisé. A l'appui, une photo de groupe de nos politiques souriants et, de toute évidence, satisfaits d'eux-mêmes.

Heureusement que depuis je suis plus prudente. D'abord je bois mon café et après seulement je lis les nouvelles locales. J'apprends ainsi que € 10 000 ont été attribués au club de tennis ( mais bien sûr, pourquoi pas, après tout le club est privé et très cher ), la même somme est allée à l' Association des femmes au foyer ( juste à côté de cet article, un autre nous invite tous à prendre un apéritif que ces dames nous offrent gratuitement ). N'oublions pas les € 12 000 euros destinés à la piscine municipale d'un village voisin (6 000 habitants) situé en bord de mer, les primes de Noël pour les employés assidus et ponctuels, et j'en passe.

Je lis également que monsieur le maire, accompagnés de deux conseillers compétents (l'un d'eux est le beau gars dont je vous ai  parlé ), est en voyage au Cap-Vert pour vérifier si le don de € 39 000, que notre ville va faire à un projet caritatif de là-bas, sera employé correctement ( tiens, pardi, en temps d'extrême crise il faut bien aller voir où atterrit notre argent). J'en ai marre de voir leurs gueules souriantes illustrer ces exploits. Ils tombent tous dans le même piège que leurs prédécesseurs ; c'est à qui apparaîtra le plus souvent dans la presse ; c'est à qui décrochera la plus grande somme possible des caisses municipales pour son propre département. 

La dernière nouvelle c'est l'extrait de mon compte en banque qui me l'a communiquée. Comme chaque année, l'impôt foncier a augmenté. Ça ne fait rien. Je vais arrêter d'acheter le journal pour épargner à la fois mon argent et les contrariétés.

Puisque "mon" parti a misé sur la transparence et la participation de tous les citoyens, je suis entrée dans sa Web pour lui demander des explications. Ça fait quinze jours de ça. Mon message n'a pas été publié, mes questions restent sans réponse.

Puisque c'est ainsi, je récupère mon principe de non-ingérence, non pas par pudeur d'hôte étranger mais par pure déception.

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Apenas habían pasado dos meses cuando me atraganté bebiendo mi cafelito a la vez que leía el periódico. La "buena" noticia anunciaba  que los concejales decidieron por unanimidad tomar un crédito de € 900. 000 para financiar las fiestas hasta fin de año ; el presupuesto  2011, de € 2.600.000, para este uso  se había gastado ya. Apoyando la noticia, una foto de grupo de nuestros políticos sonrientes y obviamente satisfechos de sí mismos.

Afortunadamente desde entonces soy más prudente. Primero me tomo el café y sólo después leo las páginas locales. Me entero así de que € 10.000 fueron regalados al club de tenis ( ¡ hombre, claro ! ¿ por qué no ? después de todo este club es privado y muy caro), la misma cantidad se fue a la Asociación de las amas de casa ( justo al lado de este artículo, otro no invita a todos a tomar el aperitivo que esas damas nos ofrecen gratuitamente ). No olvidemos los € 12.000 destinados a la piscina municipal de un pueblo vecino (6.000 habitantes ) situado al borde del mar, los incentivos de Navidad para los empleados asiduos y puntuales, entre otras aberraciones.

Leo también que el señor alcalde, acompañado de dos ediles competentes ( uno de ellos, el guapetón del que os hablé), está de viaje en Cabo Verde para verificar si los € 39.000, que nuestra ciudad donará a un proyecto caritativo de allí, serán empleados correctamente (¡ pues claro ! en tiempos de grave crisis, hay que controlar adónde va y cómo se gasta nuestro dinero ). Estoy harta de ver sus fachas sonrientes ilustrar tales hazañas. Todos caen en la misma trampa que sus predecesores, es el protagonismo, se trata de quién agarrará ávidamente la mayor suma posible de las arcas municipales para su propia concejalía.

La última noticia me la comunicó el extracto de mi cuenta bancaria. Como cada año, el IBI ha subido. No importa. Para ahorrar y quitarme disgustos de encima, voy a dejar de comprar el periódico.

Ya que "mi" partido apostó por la transparencia y la participación de todos los ciudadanos, entré en su Web para pedirle algunas explicaciones. De eso hace quinze días. Mi mensaje no fue publicado, mis preguntas quedan sin respuesta.

No pasa nada. Recupero mi principio de no injerencia, no por pudor de huesped extranjero sino por pura decepción.